On a passé le temps des plaintes. Celui des combats est arrivé.
Pour vous sortir d'une situation dans laquelle vous vous sentez coincez, le salut ne peut venir que vous. Rester dans votre canapé à attendre que quelque chose se passe est illusoire. Nous sommes les capitaines de nos âmes, maîtres de nos destins.
La dépression vous touchera. Vous aurez peur du monde, peur du futur. L'amour deviendra une valeur obsolète dans laquelle vous ne vous retrouverez plus. La sécurité, le confort, ça sera de rester chez vous, de faire semblant. D'accumuler les addictions un temps afin d'entretenir la sale illusion que vous allez bien.
La dépression prendra place dans ce même canapé, à côté de vous. Sournoise, devenant presque une vieille amie. Elle vous poussera à douter de tout sauf d'elle.
Vous resterez bloqué à ce point vous paraissant comme le zénith de ce que pourrait être votre vie. Mais ce n'est pas le cas.
J'ai un jour appris qu'une heure pouvait tout changer. Mais pour celà, il faut faire que ce laps de temps existe. Et dans ce canapé le temps passera toujours trop vite pour que vous puissiez y réaliser quoique ce soit.
La dépression ne fera que vous tirer vers le bas. Et vous devrez constamment essayer de regarder vers le haut. Allez chercher vos espoirs dans une chanson, chez vos proches, dans votre passé. Parfois vous pourrez même les trouver dans une version 2011 de vous même. Au plus bas on essaiera de vous mettre des oeillères. Et c'est à ce moment précis que vous devrez trouver la force de regarder autour de vous. De bien regarder. Car souvent, la résolution de nos problèmes ne tient qu'a la perspective sous laquelle nous les regardons.
Get up Johnny Boy, cause the world has left you lying on the floor.
You're my pride and joy
Get up, Johnny Boy cause we all need you now.
